En 2001, dans le cadre de sa mission de soutien à l’aquaculture, l’association s’est lancée, en partenariat avec les scientifiques de l’Université de Bordeaux,
dans une étude destinée à évaluer les possibilités d’élevage des coquillages en marais. Le contexte de pollution au Cadmium (métal lourd dangereux pour la santé)
de l’estuaire de la Gironde interdisait alors toute possibilité de conchyliculture. Cette étude a permis à l’époque aux professionnels d’obtenir l’autorisation d’exploiter les coques et les
palourdes, mais pas les huîtres, trop « sensibles » à la pollution.
C’est donc fort de cette expérience que le CPIE a participé entre 2012 et 2014 à l’étude du potentiel ostréicole lancée par la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc et les
aquaculteurs. Le travail du CPIE, en partenariat avec l’Université de Bordeaux encore une fois, mais aussi les professionnels, les élus et les services de l’Etat, a permis, aux vues des bons
résultats obtenus, de rouvrir une zone ostréicole à la Pointe du Médoc.
Avec à la clé de nouvelles activités dans les marais et des emplois supplémentaires.